Les femmes sont-elles plus jalouses que les hommes ?

On aura beau dire le contraire, elle existe dans tous les couples. Jeunes ou vieux, mariés de longue date ou fraichement rencontrés, ils et elles ont tous ressenti au moins une fois cette petite boule au ventre ou ce sentiment de colère voire, de tristesse. La jalousie amoureuse est une réaction émotionnelle humaine qui est l’une des plus difficilement contrôlable.
Bien que tout à fait légitime puisqu’elle peut être considérée comme une preuve d’attachement, de passion ou encore d’amour, il devient difficile de se raisonner lorsqu’elle nous envahit, et nous angoisse.
Cependant hommes et femmes ne sont pas égaux face à la jalousie et interprètent ou ressentent différemment ses effets.

Des motivations inconscientes différentes

jalousie-maladiveVous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi votre conjoint réagit avec excès voire paranoïa lorsque vous lui parlez d’un ami d’enfance ou d’un collègue de travail. A l’inverse vous évoquez surement de la colère lorsqu’il discute avec une personne que vous jugez attirante ou séduisante ou qu’il louche sur une pub avec un mannequin en sous vetement. Cet exemple commun nous renseigne effectivement sur une analyse peu connue concernant l’évocation du sentiment de jalousie selon le sexe.
En effet en 2004, paru dans le magazine britannique European Journal of Social Psychology, deux chercheurs néerlandais: P. Dirjkstra & B. Buunk, mettent en évidence leur analyse des motivations masculines et féminines complètement opposées face au sentiment de jalousie.

Testé de manière simple, ils ont choisi 150 sujets hommes et femmes et leur ont proposé de lire deux textes à chacun. Les mots « petit ami » et « homme » étant remplacés par « petite amie » et « femme » en fonction du sexe du sujet. Les deux situations qui sont décrites en quelques lignes évoquent deux schéma différents.
Dans le premier imaginez-vous que votre petite amie vous dit qu’elle exprime une attirance purement physique mais non sentimentale avec une autre personne physiquement banale et socialement dominante. Dans l’autre elle ressent un sentiment d’attachement fort mais non physique avec une personne très belle mais socialement peu influente et soumise.
Des photos des supposées tierce personnes sont également distribuées.
A la fin de la lecture, les sujets doivent remplir un questionnaire pour savoir quelle situation les rendraient plus jaloux et jalouses, comment, et pourquoi.

Les conclusions de cette étude sont assez surprenantes et on comprend que nos motivations inconscientes sont complètement différentes de notre partenaire. Ainsi, les sujets femmes se sentent bien plus en danger lorsque leur conjoint s’approche d’une personne au physique attirant, elles expriment alors un sentiment de colère. Les hommes eux, sont sensibles au statut social, qui les menace d’autant plus.

Selon les auteurs, il faut se pencher sur la théorie de l’évolution pour comprendre que les hommes sont en concurrence sur le fait de répondre aux besoins d’une famille, ils sont de plus en incertitude quand à leur future descendance et attachent donc une grande importance aux ressources et statut d’influence des autres, qui pourraient les évincer.
Les femmes quand à elles, estiment que l’homme est très préoccupé par le physique de sa partenaire et se sentent donc très menacé par les tierce personnes jugées très belles, plutôt que de leur statut social qui n’est pas un critère de sélection du mâle selon elles.

Les femmes ne sont donc pas plus jalouses, elles l’extériorise cependant plus facilement avec colère tandis que les hommes sont soumis à l’inquiétude, la méfiance.
Gardez donc à l’esprit ces indications précieuses qui vous éviteront bien des ennuis la prochaine fois que vous vous exposez à une scène de ménage qui pourrait être évitée !

Auteur de l'article

Un univers qui me passionne toujours autant, celui du lifestyle pour l'homme : les produits technologiques, les bons domaines vinicoles, les sorties, la bonne bouffe, la mode, un peu de geek attitude, saupoudrez le tout, et c'est ma signature.